Chanter « avec le ventre »? Les clefs du soutien !
Quel chanteur n’a jamais entendu dire à un moment donné de sa formation: « il faut chanter avec le ventre »? Cette solution un peu miraculeuse à tous les problèmes de technique vocale?
Sorte de Graal du chanteur, principal pilier de la technique vocal, le soutien ou l’action de chanter « avec le ventre » est un des paramètres techniques les moins bien expliqués dans l’apprentissage du chant. Ceci avec plusieurs écoles qui se contredisent…
Qu’est-ce exactement que le soutien de la voix? Comment faire concrètement pour chanter avec le ventre? Comment faire pour trouver son soutien, comment le développer? Quels sont les intérêts multiples et salvateurs pour la voix que de chanter sur ses appuis? En soutenant, en portant sa voix?
Passage obligé dans l’apprentissage du chant et dans la technique vocale, je vous propose de découvrir dans cet article mes meilleurs exercices pour développer votre soutien et votre voix d’une manière saine et optimale !
Mais tout d’abord un peu d’explications…
Qu’est ce que le soutien ?
Lorsque l’on parle de soutien, nous englobons très souvent plusieurs éléments liés à la gestion du souffle lors de la phonation. Plusieurs mouvements musculaires qui se coordonnent lorsque l’on chante. En effet les maitres du Bel Canto italien distinguaient 2 éléments à coordonner. L’Appogio (l’appui) qui concerne les appuis diaphragmatiques. Et le Sostenuto (le soutien) qui concerne le travail du périnée et des muscles abdominaux profonds du bas du ventre.
Il faut savoir que soutenir sa voix est une chose que l’on fait sur la phase d’expiration de l’air. En effet, lorsque l’on inspire, nos deux poumons se gonflent et le diaphragme descend, la cage thoracique va également s’ouvrir. Vous allez ainsi sentir des appuis de vos poumons gonflés sur toute la parois de la cage thoracique. Devant, derrière et sur les cotés!
N’hésitez pas pour bien comprendre la phase d’inspiration du chanteur, à consulter mon article et ma vidéo sur le sujet en cliquant ICI.
Acquérir une connaissance juste, profonde, anatomique et expérimentée de l’action du soutien
On entend souvent dans le milieu du chant: « Il faut pousser vers le bas » ou « gonfler le ventre » lorsque l’on chante. Ou au contraire « il faut rentrer le ventre ». Du coup parmi tous ces messages flous et contradictoires on s’y perd et on ne sait pas trop quoi faire…
Je vous mets aussi en garde quand à ces images un peu « bateau » que l’on entend souvent. Car sans être ni complètement vraies, ni complètement fausses cela peut nous induire en erreur. Et cela s’avère être souvent à l’origine de nombreux problèmes de technique vocale. Elles sont en effet trop simplistes pour définir ce qu’il se passe. Et ne sauraient remplacer une connaissance juste, profonde, anatomique et expérimentée de ce phénomène.
« L’appogio » ou l’appui du souffle
Tout d’abord nous allons parler de l’action la plus connue lorsque l’on parle de chanter avec le ventre. Il s’agit du fameux appui diaphragmatique ou « Appogio ».
Comme vous le savez peut être, le diaphragme est ce muscle en coupole qui nous « coupe » en deux. Celui ci sépare en effet les poumons des viscères. Il est accroché sur toute la parois de la cage thoracique et se positionne un peu en biais dans le corps. En effet, il est accroché assez haut devant, au niveau du plexus, sur le sternum. Et assez bas derrière et sur les cotés, au niveau des côtes flottantes. Le diaphragme s’abaisse lorsque l’on inspire et remonte pour chasser l’air des poumons lorsque l’on expire.
En effet lors de la phase d’inspiration, comme je le disais plus haut, les poumons se remplissent d’air. Le diaphragme s’abaisse et sous l’effet du gonflement des poumons, la cage thoracique « s’ouvre ». Vous pouvez sentir ce phénomène à la maison en prenant une grande inspiration. Placez vos mains sur vos côtes et sentez effectivement que cela pousse sous vos mains lorsque vous inspirez!
Provoquer une résistance musculaire contre la remontée du diaphragme pour mieux doser son air !
En effet, lorsque l’on chante, l’idée est de garder la cage thoracique ouverte en position d’inspiration. Et de lutter contre la remontée du diaphragme. Comme si l’on continuait d’inspirer alors, qu’effectivement, les poumons à ce moment là se dégonflent puisque l’air sort.
Il faut donc résister dans le corps contre le phénomène de dégonflement. Phénomène, qui est, je le rappelle, un réflexe naturel lors de la phase d’expiration de l’air. Le fait de résister contre la remontée du diaphragme, en gardant son ouverture intercostale va vous donner de la force dans la voix, cela sans vous faire mal! Car en faisant cela, vous n’appuyez plus sur votre gorge pour chanter! Et c’est une très bonne chose 🙂
L’appogio ou l’appui du souffle concerne donc le travail diaphragmatique. Action qui nous permet, comme si l’on actionnait une pompe, de doser notre air lorsque l’on chante.
Le « sostenuto » ou le soutien
Le soutien ou action de soutenir la voix concerne le travail du périnée. Le périnée est ce muscle en coupole inverse au diaphragme qui tapisse notre petit bassin.
Le périnée sert à beaucoup de chose. Il est notre « stop pipi ». Sa contraction permet de maintenir les organes du corps vers le haut. (En évitant ainsi la descente d’organes). Et dans ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, il intervient lui aussi dans la gestion de l’air quand on chante.
Le travail du périnée va ainsi nous permettre de porter la voix, de la soutenir.
Son action va être coordonnée avec celle du diaphragme. La contraction vers le haut du périnée va se combiner avec la contraction abdominale profonde du bas du ventre. Et la mobilisation de ces 2 coupoles inverses va entrainer la contraction des muscles abdominaux profonds qui sont les transverses et les obliques.
Comment cela fonctionne-t-il?
Comment mobiliser ses appuis diaphragmatiques?
Pour comprendre, trouver et mobiliser ses appuis diaphragmatiques, j’utilise l’exercice simple qui suis:
Munissez vous d’une écharpe suffisamment longue. Nouez la tout autour de votre cage thoracique au niveau du plexus, en dessous du sternum. Nouez cette écharpe de façon à ce quelle soit ni trop serrée, ni trop relâchée. Il faut que vous sentiez le contact avec l’écharpe.
Prenez une inspiration ample de chanteur. (Comme je le décris dans cette vidéo sur la respiration du chanteur). Vous sentez alors que votre cage thoracique, sous l’effet du gonflement, appuie sur l’écharpe. Les sensations sont devant, sur les cotés et dans le dos. Ce sont vos appuis diaphragmatiques!
Expirez librement sans faire de résistance dans le corps. Vous constatez alors que l’écharpe se relâche et que vous vous affaissez dans votre cage thoracique? C’est tout à fait normal! 😉
Expirez maintenant en mobilisant vos appuis!
Maintenant, le but du jeu va être d’expirer en mobilisant vos appuis comme si vous chantiez. Expirez pour cela sur un « KSSS » que vous tenez jusqu’au bout de l’expiration. Pendant que vous faites cela, l’objectif va être de lutter contre la remontée du diaphragme. Et donc, d’effectuer comme une poussée là où vous avez le contact avec l’écharpe et vers le bas.
De sorte à maintenir les appuis que vous aviez contre l’écharpe lors de la phase d’inspiration.
Je vous conseille pour bien comprendre cet exercice de visionner ma vidéo ci dessous où j’explique en image comment faire! 😉 Si vous réalisez cet exercice comme je vous l’ai expliqué, vous allez bien sentir vos appuis diaphragmatiques et aussi savoir comment les mobiliser. Et c’est avec ceux ci qu’il vous faudra chanter vos vocalises et vos chants.
Vous pouvez même chanter vos morceaux avec votre écharpe nouée autour de votre cage thoracique pour bien sentir ce travail. C’est aussi un bon moyen pour sentir si vous mobilisez bien vos muscles lorsque vous chantez ! Pratiquez cet exercice jusqu’à ce que la mobilisation se mette en place automatiquement dès que vous chantez. Vous pouvez aussi et je le recommande fortement, intégrer ces exercices dans votre chauffe vocale.
Comment mobiliser son périnée et les muscles abdominaux profonds du bas du ventre?
Pour bien sentir ce travail musculaire particulier, vous pouvez également faire ce petit exercice simple qui suit:
Pour cela vous allez mettre une main sous votre nombril. Prenez une inspiration uniquement dans la zone 1 (voir ma vidéo sur la respiration). Quand vous inspirez vous devez alors relâcher le bas du ventre et inspirer de manière très basse. Pour cela imaginez que vous poussez votre main qui se trouve sous votre nombril.
Contractez vos muscles abdominaux du bas du ventre comme si vous vouliez rentrer dans un pantalon trop serré!
Ensuite vous allez faire une série de « cigales », c’est à dire une série de « KSS-KSS-KSS) répétés de manière tonique. Et là le but du jeu va être « d’aspirer votre nombril » lorsque vous les faites. C’est à dire en contractant le bas du ventre. On doit avoir la sensation de rentrer le bas du ventre par le fond du bassin. Comme si vous vouliez rentrer dans un pantalon trop serré! Contractez puis relâchez et ainsi de suite.
Vous allez alors sentir le travail du périnée et des muscles du bas du ventre. Ce sont ces muscles là qu’il vous faudra engager lorsque vous chanterez.
Entrainez vous avec les cigales puis ensuite, assurez vous que vous engagez les mêmes muscles sur vos chants. Pour cela vous pouvez chanter en plaçant votre main sous votre nombril. Si rien ne se passe dans cette zone là, c’est que vous ne mobilisez pas votre soutien. Je rappelle qu’il faut au début et pendant un certain temps, provoquer ce geste et ce mouvement interne. Ceci afin qu’il puisse s’installer automatiquement.
Si vous avez du mal à visualiser cet exercice, je vous conseille de regarder ma vidéo ci dessous. J’y décris en images comment procéder.
Coordonner plusieurs mouvements contraires, trouver son équilibre !
C’est bien beau mais alors on sort le ventre ou on rentre le ventre lorsque l’on chante ???
Nous arrivons donc à ce fameux dilemme… Comment faire pour combiner deux gestes aussi contraires afin d’avoir le juste équilibre entre appogio et sostenuto ? Puisqu’en fait il s’agit bien de ces deux actions opposées qu’il va falloir mobiliser si l’on veut chanter en appui sur le souffle!
Comme je le dis très souvent, le chant est une question d’équilibre que l’on trouve en mettant en action plusieurs gestes contraires…
Et bien, pour cela, je vous propose à nouveau un petit exercice pour aller en quête de ces sensations. Car rien ne vaut la pratique pour comprendre un phénomène. Et comme il est un peu difficile de le décrire à l’écrit, je vous donne rdv dans la vidéo ci dessous. Afin de voir concrètement comment coordonner ces deux gestes contraires (3ème exercice décrit dans la vidéo) !
Mes meilleurs exercices en vidéo pour développer le soutien:
Quels sont les multiples intérêts pour votre voix que de chanter « avec le ventre »?
Libérer votre voix !
Il s’agit du premier intérêt de chanter avec les appuis et le soutien. Chanter sans serrer la gorge et du coup en libérant votre voix. Lorsque vous chantez, votre gorge se serre? Il est alors très possible que vous fassiez l‘erreur de déplacer vos appuis diaphragmatiques dans votre gorge. Ou dans votre mâchoire (lieu de prédilection de beaucoup de tensions inutiles). Et cela, bien sur, bloque votre voix et l’empêche d’être libre…
Vous peinez à aller chercher vos aigus ou à porter votre voix au loin? Pour vous aider à déplacer vos appuis, vous pouvez chanter en imaginant que votre bouche se situe dans votre plexus. Et que vous produisez votre voix directement avec votre ventre.
Cela aide à descendre dans le corps pour aller chercher sa voix ! Et je sais que ce n’est pas chose facile au début… Pensez aussi à « ouvrir » votre gorge lorsque vous chantez et à soulever le voile du palais. Cela aide aussi à enlever les tensions qui bloqueraient votre voix dans votre gorge.
Chanter en sécurité, sans vous faire mal
Chanter sur votre soutien et vos appuis va vous permettre aussi de sécuriser votre voix. Et surtout, j’insiste là dessus, de ne pas vous faire mal! Car en effet, cela vous évitera de pousser votre voix pour acquérir de la puissance vocale. Les cordes vocales sont deux petites bandes musculaires fragiles qu’il vous faut ménager…
J’insiste beaucoup là dessus parce que c’est très important pour votre santé vocale! Là où il faut faire un effort lors de la phonation, c’est dans les muscles abdominaux profonds du bas du ventre. Et en coordination avec les muscles qui maintiennent l’ouverture inter costale lorsque l’on chante.
Pas d’effort donc sur les cordes vocales ou de serrage de gorge. On libère tout ça et on se fie à ses appuis abdominaux. C’est là que ce situe le juste effort ! Cela vous aidera aussi à amener vos aigus en toute sécurité. Assurez vous lorsque vous montez dans votre tessiture à mobiliser vos muscles abdos profonds, votre périnée. Restez toujours connectés à vos appuis diaphragmatiques en gardant la cage thoracique « ouverte ».
Donner de l’ampleur émotionnelle à votre chant
Avez vous déjà entendu l’expression: « Chanter avec ses trippes » ? Lorsqu’une personne chante en impliquant tout son être, tout son corps, il y a de grande chance que vous soyez touché au plus profond de vous par son chant! Prenez les chanteurs qui vous touchent et observez… Ne se donnent ils pas entièrement dans leur musique, dans leurs chants? Corps et âme?
Donner de l’ampleur émotionnelle à votre chant va vous demander de vous impliquer à 200%.
Notre instrument voix ne s’arrête pas uniquement à nos petites cordes vocales et nos poumons. Cela englobe l’intégralité de notre corps de la plante des pieds jusqu’au sommet du crane.
Travailler à ce que votre chant sorte de votre ventre, de vos trippes va vous donner une ampleur vocale sans aucunes communes mesures. S’habituer à soutenir sa voix, à chanter « avec le ventre », va vous apporter solidité et puissance dans la voix! La différence entre entendre seulement une jolie voix, un joli chant et être totalement bouleversé(e) par une voix et un chant… Il faut pour cela beaucoup de courage. Vaincre votre pudeur pour vous donner entièrement dans votre chant.
Pour toute ces raisons, je pense qu’apprendre à chanter avec le ventre est une des choses les plus essentielles pour un chanteur dans sa formation. Non seulement cela prévient la voix de tous serrages et blocages. Mais, en plus, cela apporte une ampleur émotionnelle incroyable à votre chant. Chanter avec le corps va vous aider également à vous connecter avec vos émotions, à les amplifier et à les transmettre à votre public.
Pas de miracles, si l’on veut un chant véritablement impactant, il nous faut pour cela nous impliquer corps et âme! Je le dis très souvent à mes élèves, notre instrument voix est notre corps dans son intégralité. Et même au delà…
Que votre corps devienne le véhicule qui va porter votre chant. Et impacter vos auditeurs au plus profond de leurs corps et de leurs âmes. Devenez instrument de musique…
Vous aussi vous travaillez au développement de vos appuis et de votre soutien? Alors partagez votre expérience ci dessous, l’union fait la force et cela pourrait aider et inspirer plus d’un chanteur en recherche!
5 réflexions sur « Chanter « avec le ventre »? Les clefs du soutien ! »
Merci beaucoup pour ce guide de la voix qui est très intéressant pour l’avoir expérimenté en chantant comme soliste dans une chorale et pendant mes séances de psychophonie.
Bravo Clotilde ,
Vos explications très détaillées révèlent l’importance de comprendre l’anatomie dans le travail du Chant.
C’est remarquablement passionnant.
Il me va falloir trouver du temps, mais étant un retraité de 79 ans, cela devrait pouvoir se faire – même si l’on apprend moins vite- ce qui m’afflige.
Merci encore pour vos démonstrations claires, détaillées, et passionnantes.
Bravo,
Cordialement,
Jacky
Bonjour et merci +++
Votre blog m’est très utile et je trouve vos explications très claires👍, très bonne pédagogue !
Je ne fais pas du chant lyrique mais du pop, rock etc…
Je chante le plus possible avec le ventre et applique les exos de respiration que je trouve efficaces.
J’ai un souci : j’ai du mal à faire une respiration complète et intense avant la sortie des premières paroles d’une chanson ou après une pause musicale dans la chanson….cela ne fait pas naturel si je gonfle le torse avant de démarrer le chant, sur une chanson de Sting, par exemple 😂.
On ne voit pas les chanteur inspirer tant que cela en live… comment faut-il faire ? Il faut vraiment caler la prise de parole sur une fin d’inspiration ? Ça se « prévoit » ? Il faut un temps d’apnée ?
Merci d’avance.
Bonjour Isa! Je comprends vos interrogations concernant la respiration. En effet quand la chanson est rapide et très rythmé avec peu voir pas de temps entre 2 phrases pour respirer, cela devient plus compliqué d’avoir une respiration ample et profonde. Dans mon article et ma vidéo, je décris la respiration optimale qu’il faut travailler quand on se chauffe pour développer la capacité respiratoire et soigner le geste pour faire la connexion avec le corps et pouvoir ainsi soutenir la voix.
Concernant la respiration dans les chants, nous sommes obligés de l’adapter au tempo de la chanson et à la rythmique. C’est à dire s’entrainer à respirer dans la pulsation du morceau. Généralement je prévois de respirer une pulsation avec le début de ma phrase. Si le tempo est rapide, ce sera court! Donc pour pouvoir soigner le geste même quand c’est rapide, il faut que le reflexe de respirer bas soit déjà bien installé. Même si le tempo est rapide, on respire bas en lachant le ventre et en ouvrant les cotes pour connecter à chaque fois avec le soutien. Ce qu’il faut toujours avoir en tête c’est que l’on adapte sa respiration à la chanson, la respiration doit être organique et ne doit pas être dans un autre tempo que celui de la chanson. C’est très important aussi pour adapter son niveau d’énergie à la chanson. (Si nos gestes techniques et notre repiration est lente, cela ne va pas coller à la chanson et va rentrer en conflit avec le tempo du morceau) En effet si la respiration est organique et en adéquation avec la chanson, on a pas l’impression que le chanteur respire le geste est naturel et logique. Mais pour arriver à ce rendu de facilité, il ne faut pas se leurer, c’est du travail 😉 Et c’est tout notre art de chanteuse/chanteur que de donner cette impression de facilité, mais on y arrive qu’après beaucoup de pratique et de maitrise ! 🙂
N’oublie pas que l’on respire beaucoup avec le dos et que cette respiration ne se voit pas, nul n’est besoin de gonfler le torse plus que de raison. La respiration c’est surtout l’ouverture des cotes sur les cotés et l’ouverture du dos 😉
On est pas non plus obligées de caller une prise de parole sur une fin d’inspire. Tu peux par exemple prendre une petite inspiration de confort et il n’est pas toujours nécessaire de respirer « à bloc », tu prends l’ai dont tu as besoin pour aller jusqu’au bout de ta phrase dans le confort, donc surtout beaucoup d’anticipation.
Pas de blocage entre la phase d’inpire et la prise de parole, tout cela doit faire parti d’un seul mouvement continu: J’inspire dans le tempo, j’engage mes muscles du soutien, je freine mon air et je chante. C’est un mouvement qui va très vite mais au début on est un peu obligé de le ralentir pour comprendre les étapes et les intégrer dans le but que ce mouvement devienne ensuite réflexe, « naturel » et fluide.
J’espère que j’ai répondu à ta question et te dis bonne chance dans ta recherche, à bientôt !
Bonsoir . Merci vos explications sont très détaillées et efficaces mais pour moi il suffit que j’entre dans les aigus une fois pour que ma voix se brise ou alors que je dégame . Comment faire pour pouvoir chanter avec le ventre , dans les normes et sans se faire mal ?
Merci
Cordialement
Sarah